Mardi, 23h00 {Cristina}

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Mardi, 23h00 et pour une fois Jordan n'avait pas envi d'aller faire la fête. Pourtant toute sa bande de copains c'était préparer pour une de ses "soirée de l'année" mais Jordan savait que trop bien que toutes les soirées étaient des soirées de l'année. Il avait envie de rester seul, de s'isoler un peu, il décida donc de ne pas allez avec eux. Il était 22h30 quand le film qu'il regardait dans sa villa s'arrêta et comme il avait marre de rester dans sa villa il décida d'aller à la plage. Il regarda avant de partir par sa terrasse si il y avait beaucoup de monde sur celle-ci car il avait une magnifique vu sur la mer étant donné qu'il habaitait tout près de celle-ci et vit qu'il n'y avait personne, ou presque. La soirée était claire et il faisait bon. Il n'y avait pas l'ombre d'un nuage dans le ciel et il n'y avait pas non plus de vent. Jordan était vêtu d'un t-shirt rouge et d'un short noir. Une fois qu'il fut arrivé sur la plage il enleva ses chaussures pour marcher dans l'eau, chaussures en mains et un grand sourire aux lèvres. Il finit par s'asseoir et regarda la mer, l'horizon. Il devait être à présent vers les environs de 23h00 et tout était calme, silencieux.

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Cristina n'était pas d'humeur à rester entre copines, oou bien même de passer une soirée devant la télévision, pourtant sa série préférée, dont elle ne ratait aucun épisode, était au programme. Mais bizarrement,cristina n'aimait pas rester seule. La jeune londonienne repensait à ses parents, encore plus que les autres jours. Tous ses amis étaient au courant pour la mort de ses parents, alors dès que Cristina n'allait pas très bien, ils savaient pourquoi, car la demoiselle n'était pas souvent triste, elle était pleine de vie. Ce soir-là, Cristina avait décidé de se poser tranquillement à la plage, pour réléfchir et se remémorer quelques souvenirs antérieurs. Une fois encore, le trajet de son appartement à la plage, ses larmes avaient coulé, des flots de larmes. Arrivée à la plage, il n'y avait pratiquement personne, elle s'assit sur un rochet, et regarde au loin, ses yeux pleins de larmes;

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Après être restée plusieurs minutes assis là, à contempler ce qui s’offrait à lui, Jordan décida de bouger un peu, il en avait déjà marre. Et oui, même si il avait envie de calme, il ne supportait pas de rester trop longtemps à la même place s'en rien faire. Lorsqu'il marcha près des rochers, il aperçut quelqu'un et il décida d'approcher. Oui, il avait envie d'une soirée calme mais bon juste dire bonsoir et pourquoi pas échanger deux mots avec une inconnue ne pouvait pas faire de mal. Lorsqu'il arriva à la hauteur de ce qu'il croyait être une inconnue était en fait une personne qu'il connaissait bien et qu'il appréciait beaucoup. Cristina. Elle ne semblait pas dans son assiette et même si il faisait noir et qu'il n'y avait que la lune pour éclairer son visage, il voyait qu'elle avait des larmes pleins les yeux. N'étant plus qu'à deux mètres d'elle, il lui fit un petit sourire.

- Eye Cristina, qu'est ce qui ce passe ?

Jordan alla s'asseoir à coter d'elle et passa un bras autour de ses épaules.

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Ca faisait exactement dix minutes que Cristina était assise sur le rocher, dix minutes durant lesquelles elle ne s'était pas arrêtée de pleurer, dix minutes où elle observait l'horizon. Ca faisait plus d'un mois que Cristina n'avait pas laché une seule larme, elle en était fière, car elle n'aimait pas montrer ses faiblesses. Elle voulait rester forte, malgré tout ce qu'il lui était arrivé. Quelqu'un s'approchait, mais Cristina était tellement dans ses pensées, qu'elle ne remarqua rien du tout. Elle était pâle, et ça faisait plutôt peur de la voir dans cet état là. Un jeune homme vint lui parler, quelqu'un qui lui était cher, et qu'elle appréciait, c'était Jordan. Ses paroles la sortirent de ses pensées. Elle ne voulait pas montrer ses larmes, devant lui, pensant qu'à cause de la nuit, le jeune homme n'avait rien vu. Elle lui fit un petit sourire, et quand il l'a pri dans ses bras, elle se serra contre lui, mettant sa tête sur son épaule. Jordan était son confident, elle lui disait tout, et lui savait très bien quand ça n'allais pas. Mais pourtant, Cristina lui mentit sur ce coup-là, cachant sa peine, et retenant ses larmes.

-Tout va bien, t'inquiète pas.

Elle pris la main du garçon et la serra fort, pour lui montrer, qu'il ne fallait pas qu'il s'en fasse.

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Sa faisait peur en effet, mais surtout de la peine à Jordan de la voire ainsi, toute pâle. Surtout qu'il était presque sur qu'elle pensait à ses parents qui étaient morts dans un accident de voiture, tout comme les siens. Cristina ce sentait encore aujourd'hui coupable alors qu'elle n'y était pour rien. Mais après tout, chaque personne fais ses deuils différemment et chez certaine personne sa dur malheureusement plus longtemps que chez d'autre. Après qu'il ait mit son bras sur ses épaules, elle ce serra contre lui, mettant sa tête contre son épaule. Lorsqu'elle prit la parole, Jordan sentit qu'elle ravalait ses larmes, qu'elle ne voulait pas montrer sa peine. Aussi, après lui avoir dit que tout allait bien, qu'il ne fallait pas qu'il s'inquiète, elle lui prit la main qu'elle serra fort. Il ne fallait pas qu'il s'en fasse, mais il lui dit quand même doucement.

- Je comprend que tu veuilles cacher ta peine mais sache que je suis là si tu veux en parler. Mais surtout n'oublie pas que même si ce soir c'est plus dur, demain sera un autre jour et il ne faudra pas que tu te laisse abattre, faudra que tu recommences à croquer la vie à pleine dents. Mais en attendant si ta peine dois sortir, laisse-là sinon tu souffriras encore plus.

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Sur ses mots, Cristina se mit à trembler, et a lâcher toutes ses larmes qu'elle essayait tant bien que mal de retenir depuis quelques minutes. Elle serra de plus en plus la main de Jordan , pour la relâcher, quelques secondes plus tard. Elle n'arrivait plus à faire face, ils lui manquaient tellement. Ça faisait maintenant 10ans qu'ils ont quittés ce monde, 10 ans c'est une éternité, c'est assez de temps pour faire le deuil de ses parents mais Cristina n'y était toujours pas arrivée et elle espérait vraiment qu'elle passerai le cap. Elle se blottit dans les bras de Jordan, comme pour protection. Elle était vraiment soulagée, et heureuse d'avoir quelqu'un comme lui, sur qui compter. Mais il n'avait pas besoin de voir la tristesse de Cristina, surtout sa faiblesse, car pour elle, il était comme un modèle, car il est dans la même situation que Cristina, il a connu le même drame, mais il a su rester fort , pendant toutes ces années, au contraire de la Londonienne. Ses larmes coulaient à flots, et sanglotaient, et tremblaient. Elle se souvenait de combien ses parents étaient attentionnés, gentils et à quel point ils l'aimaient. Elle stoppa doucement ses pleurs, restant dans les bras de son confident.

-J'mexcuse de t'infliger ça, tu n'en a vraiment pas besoin. Mais Merci d'être là, une fois de plus. Qu-'est-ce que j'ferais sans toi ?

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Sa faisait de puis 10 ans qu'ils étaient morts et pourtant Cristina n'arrivait pas à faire le deuil et parfois, Jordan ce demandait si ce n'était pas un monstre d'avoir réussit à le faire très rapidement avec ses propre parents. Car même si sa lui faisait toujours de la peine, il n'avait jamais pleuré, sauf en apprenant la nouvel et avait toujours réussit à faire face. En tous les cas, Cristina ne retenu pas ses larmes et Jordan ne bougea pas, sauf son pouce de sa main libre qui était posé sur son épaule et avec le qu'elle il caressait doucement la peau de Carina. Jordan la sentait trembler dans ses bras et au bout de plusieurs minutes, ses larmes commencèrent à s'arrêter. Restant dans ses bras, la belle noiraude lui dit sa phrase. Jordan, bougea sa tête pour pouvoirs déposer un baiser sur le haut du front de Cristina et lui dit

- Tu n'as pas à tes excusez et c'est normal, je ne vais pas, jamais te laissez dans un tel état, tu comptes trop pour moi donc autant dire qu'est ce que je ferrais sans toi ? Mais en tous les cas, je sais une chose, c'est que tu te serais pas amuser ce soir sans mon aide...

Sur ce, sachant qu'elle n’allait pas forcément beaucoup mieux mais qu'il ne pouvait rien faire de plus pour le moment, il libéra sa main qu'elle tenait toujours et la passa sous ses jambes pour la porter dans ses bras tout en ce levant. Là, il ce mit à courir en direction de la mer, Carina dans ses bras.

- Banzaiiiie

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- Sans moi, j'avoue que tu pourrais t'ennuyer, lui dit-elle en lui faisait le premier vrai petit sourire. Tu comptes aussi pour moi, si tu savais et je ne cesserais de te remercier, pour tout ce que tu fais pour moi ! Est-ce que j'ai l'air de m'amuser là ?

Elle ne lui avait pas dit ça méchamment, mais plutôt pour lui montrer, qu'elle allait un peu mieux ;et ça grâce à lui. Il était toujours là au bon moment, ou au mauvais, ça dépend du pont de vue. La jeune demoiselle sentit alors ses mains sous sa jambe. Elle frissonna, et attendit de voir qu'est-ce qu'il préparait. Il l'a leva , et commença à courir vers la mer. Cristina s'agita de toutes ses forces, puisqu'elle avait comprit qu'il voulait la jeter à la mer. Elle se mit alors à rire, à rire , & à rire, pour ne plus s'arrêter.

- Jordan, j'te jure que si tu oses faire ça ! Tu pourras le regretter !

Lui cria-t-elle, sur le ton de la rigolade. Mais menace à ne pas prendre à la légere. Cristina portait une robe blanche, assez courte, et des tongs de la même couleur, qui étaient déjà tombées dans le sable, lorsqu'elle se débattait. C'est vrai que sans lui, elle ne se serais pas autant amuser, bien au contraire, elle serai rester sur son rocher, à se morfondre, toute la nuit comme elle avait l'habitude de le faire, quand ça n'allait pas

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Il courut donc en direction de la mer et tout en s'approchant de celle-ci, Cristina rigolait et lui dit sur le ton de la rigolade "Jordan, j'te jure que si tu oses faire ça ! Tu pourras le regretter !", ce qui le fit rire à son tour.

- Ah, j'ai peur...

Il pouffa de rire et ils arrivèrent prêt de la mer, il avait des chaussures aux pieds mais il alla quand même de dans pour être sur que quand il la "balancerait" dans la mer, elle ne ce ferait pas mal en touchant fond. Une fois à la bonne hauteur il la lança le plus loin possible en riant, la regardant couler puis remonter petit à petit de sous l'eau jusqu'à ce que sa tête soit hors de l'eau, la il reprit la parole.

- Elle est bonne ?