Promenade en tramway [PV Cokaïne]

Après-midi ensoleillée, passée en agréable compagnie. Quoi de meilleur pour le moral? Elles étaient allé à l'autre bout de la ville rejoindre des amis, avaient pris une glace et s'étaient bien amusées. Abigael était donc de bonne humeur et sentait qu'elle avait bien optimisé son temps libre de cette fin de semaine. Évachée sur un des bancs du tramway, à côté de sa coloc Cokaïne, elle fixait le plafond avec un air satisfait. Seulement vêtue de mini-shorts blanches et d'une petite camisole turquoise, les cheveux ramenés vers l'arrière en un chignon bordélique, elle avait bien du mal à ne pas transpirer. Il faisait humide. Il pleuvrait surement le lendemain, songea-t'elle. Au moins, elle aurait eu du beau temps pour la fin de semaine....

L'après-midi s'était bien déroulé et elle s'était rapprochée de plusieurs de ses amis et connaissances. Cokaïne, qu'elle surnommait Coco, semblait aussi s'être bien amusée. Abi n'avait cessé de sentir les regards de sa colocataire plomber sur elle, presque pire que les rayons du soleil. Ça ne la dérangeait pas, pas le moins du monde. Abi aimait bien Cokaïne. Elle ne pouvait s'empêcher elle non plus de la dévorer des yeux à chaque fois qu'elle sortait de la douche chez elles, seulement emballée d'une serviette de bain. Leur relation était bizarre. Elles étaient des colocs, et pourtant, on aurait dit qu'elles voulaient plus. Abi ne savait pas si elle voulait plus des fois. Elle n'avait jamais vraiment aimé une autre fille. Chaque fois que l'occasion s'était présenté, elle avait eu peur et avait arrêté.

Pourtant, en cette fin d'après-midi, Abi se sentait lègère, bien, comme si rien ne pouvait l'atteindre. Elle sentait le contact de la peau du bras droit de son amie contre son bras, et la chaleur la faisait légèrement frisonner. Abi baissa les yeux. Les cuisses presque nues de Cokaïne, découvertes par sa mini-jupe, semblaient bien apétissantes. Abi se redressa sur son banc. Elle était si nerveuse, toujours nerveuse. Ses mains se mirent à se manger entre elles, grattant ongles après ongles...

On sentait l’été qui arrivait mais l’humidité était toujours aussi présente. Lorsque Cokaïne apprit qu’elle sortait avec des amies mais surtout avec Abi, elle voulait s’habiller de manière légère et sexy. Elle s’était donc vêtue d’une mini-jupe volumineuse en marinière et d’un débardeur assez large rouge qui laissait entrevoir ses sous-vêtements bleus marines lorsqu’elle bougeait. Ses petites ballerines rouges lui donnait un air enfantin tendit que ses cheveux détachés en pagaille lui donnait une impression plus mature. Ce fut donc dans cette tenue équilibrée que la jeune Coke passa son après-midi en compagnie de plusieurs amies, à trainer comme on dit.

Elles avaient fait quelques magasins et s’étaient ensuite arrêtées dans un bar afin de se rafraichir. Cokaïne avait prit deux ou trois apéritifs afin de se mettre dans le bain de la soirée qui s’annonçait (elles avaient prévu de se retrouver avec les autres en boîte de nuit). Cokaïne avait d’ailleurs eut une impression bizarre cette après-midi : lorsqu’elle regardait tous les corps légèrement vêtus de ses amies, elle avait eu l’impression que la soirée allait partir en orgie. Cokaïne n’avait rien du tout contre, mais quand il y a une Abigael dans les concernées, elle la voulait pour elle toute seule.

Les deux colocataires s’étaient affalées sur l’un des nombreux bancs du tramway qui s’était libéré. Les jambes légèrement écartées, la mini-jupe de Coke avait tendance à remonter. Elle attrapa sa bouteille d’eau et en avala quelques gorgées afin de s’hydrater et d’enlever l’arrière-goût d’alcool qui trainer dans sa bouche. Elle soupira tandis que son regard alla se poser sur les mains d’Abigael qui ne cessaient de jouer entre elles. Coke observa la demoiselle, celle-ci ne cessa pas, ce qui commençait à stresser la demoiselle.

Abigael se décida. Après tout, elles étaient des colocataires. Elle voulait lui demander cela depuis longtemps, car elle était curieuse. Ses mains cessèrent de se ravager et elle prit une grande respiration pour se détendre. L'air était épais remplit ses poumons. Elle se tourna vers Cokaïne et lui sourit. Tirant une cigarette de son sac et la glissant entre ses lèvres, elle demanda à la jeune fille :

-C'était une belle journée.. j'ai adoré passer du temps avec toi. Je.. je voulais te demander quelque chose en fait.. mais c'est plutôt délicat..

Incapable d'arrêter de patiner, Abigael prit une grande bouffée de sa cigarette, puis elle expira vers le plafond. Elle sentait le joli regard de Cokaïne ne pas lâcher son visage. Sous sa petite camisole blanche, elle frissonnait malgré la chaleur des environs. Incapable de continuer, elle se contenta de sourir en attendant une réponse quelconque de sa jolie colocataire..

Abigael n'avait pas les sentiments clairs, en cette fion d'après midi. Elle passait ses semaines à changer de partenaires sexuels et à les accumuler comme si elle les collectionnait. Elle se confiait parfois à sa coloc, et celle-ci semblait toujours intéressée à lui parler de ses propres conquêtes, mais une certaine jalousie s'installait toujours quand toutes deux se lançaient au visage les noms des hommes et des femmes avec qui elles passaient la nuit.
Car en bout de ligne, elles finissaient toujours en robe de chambre sur leur canapé, café et cigarette en main, à rigoler ensemble en relatant leur soirées...